Les jours avaient filé à une vitesse surréaliste, jours qu’elle avait passé enfermée dans l’appartement, plongée dans ses grimoires, dans ses artefacts. Elle devait devenir plus puissante qu’elle ne l’était déjà, être certaine de n’avoir rien à craindre des Amaro. Et plus important, cela lui permettait de ne pas penser à ses étranges pertes de mémoires, ce nouveau pouvoir dont elle avait fait preuve.. les pièces du puzzle qui commençaient à se mettre en place, dévoilant une vérité qu’elle avait désormais peur de découvrir. Une vérité dont elle commençait à se douter, mais qu’elle refusait encore de voir. Et surtout, de devoir assumer auprès de Niva. La crainte de voir l’image qu’il avait d’elle changer, ou pire, se heurter à un rejet.
Alors elle se plongeait dans ce qu’elle avait toujours connu : la magie. Les rares fois où elle sortait, elle récupérait des matériaux de Christian pour lui permettre de créer ses artefacts. L’un d’eux était une cape rouge, permettant de dissimuler sa présence. Niva l’avait remarqué, questionné à ce sujet. Pour ensuite lui proposer de la mettre pour une balade. Comme à Milan, avant que ce massacre ne la déchire pour ne laisser qu’une enveloppe dénuée de sens. Pendant un instant elle n’a su quoi dire, face à cette demande inattendue. Mais tout au fond d’elle, il n’y avait pas d’hésitation. Elle se sentait presqu’heureuse, pour une proposition si simple mais qui lui faisait tellement plaisir.
Sans un mot, son front était venu se poser contre son torse, tandis qu’elle respirait calmement. Puis les larmes coulèrent une à une, si heureuse d’être enfin sortie de cette spirale infernale, après avoir enfouit ses inquiétudes si longtemps. C’était terminé maintenant. Peu importe ce qui arrivait.. elle allait contacter Katerina.
Mais avant, elle voulait faire cette balade. Tout oublier un instant, que plus rien n’ait d’importance à part eux deux. Juste eux deux, et personne d’autre, rien d’autre.
***
Ainsi, ils s’étaient rendus dans la forêt pour que Niva puisse effectuer sa transformation à l’abri des témoins. Elle s’était éloignée pour lui laisser de la place. Il n’y avait plus de pudeur ou de maladresse entre eux depuis longtemps, tous les deux habitués à faire ça. Quelques minutes suffirent pour que la transformation débute, faisant tanguer les arbres sous la pression de l’air alors qu’il étendait ses ailes. Rosaria leva les yeux, croisant les siens bien plus haut, et elle lui offrit un doux sourire. Finalement, elle monta sans difficulté sur son dos, retrouvant facilement l’aisance dont elle faisait preuve dans leurs précédentes balades. Glissant jusqu’à sa nuque pour s’y accrocher, sa voix s’éleva dans son esprit, lui signalant qu’elle était prête.
Alors elle se plongeait dans ce qu’elle avait toujours connu : la magie. Les rares fois où elle sortait, elle récupérait des matériaux de Christian pour lui permettre de créer ses artefacts. L’un d’eux était une cape rouge, permettant de dissimuler sa présence. Niva l’avait remarqué, questionné à ce sujet. Pour ensuite lui proposer de la mettre pour une balade. Comme à Milan, avant que ce massacre ne la déchire pour ne laisser qu’une enveloppe dénuée de sens. Pendant un instant elle n’a su quoi dire, face à cette demande inattendue. Mais tout au fond d’elle, il n’y avait pas d’hésitation. Elle se sentait presqu’heureuse, pour une proposition si simple mais qui lui faisait tellement plaisir.
Sans un mot, son front était venu se poser contre son torse, tandis qu’elle respirait calmement. Puis les larmes coulèrent une à une, si heureuse d’être enfin sortie de cette spirale infernale, après avoir enfouit ses inquiétudes si longtemps. C’était terminé maintenant. Peu importe ce qui arrivait.. elle allait contacter Katerina.
Mais avant, elle voulait faire cette balade. Tout oublier un instant, que plus rien n’ait d’importance à part eux deux. Juste eux deux, et personne d’autre, rien d’autre.
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Ainsi, ils s’étaient rendus dans la forêt pour que Niva puisse effectuer sa transformation à l’abri des témoins. Elle s’était éloignée pour lui laisser de la place. Il n’y avait plus de pudeur ou de maladresse entre eux depuis longtemps, tous les deux habitués à faire ça. Quelques minutes suffirent pour que la transformation débute, faisant tanguer les arbres sous la pression de l’air alors qu’il étendait ses ailes. Rosaria leva les yeux, croisant les siens bien plus haut, et elle lui offrit un doux sourire. Finalement, elle monta sans difficulté sur son dos, retrouvant facilement l’aisance dont elle faisait preuve dans leurs précédentes balades. Glissant jusqu’à sa nuque pour s’y accrocher, sa voix s’éleva dans son esprit, lui signalant qu’elle était prête.