Le duo ultime

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Le duo ultime

ploup.

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Crazy Woman [Rosa]

Ecrit le Ven 16 Aoû - 20:50
Nivahriin
Nivahriin
Messages : 113
Date d'inscription : 16/08/2019
Qui aurait cru que revenir dans leur appartement miteux serait actuellement un soulagement ? Même le pire des taudis paraît chaleureux après manqué de se faire attaquer par un dragon. La présence d’Allie en était sûrement pour quelque chose aussi, Rosaria s’y était bien attachée à cette boule de poils.

Mais la pause n’a pas duré bien longtemps, comme promis, Rosaria dû contacter Katerina pour lui demander de venir à Oslo. Niva voulait en profiter pour déménager, et il est vrai que leur appartement devenait assez petit pour tous les locataires qu’il accueillait. Katerina avait des affaires à régler dans les Philippines avant de pouvoir prendre un vol pour Oslo, ils avaient un peu de temps pour s’occuper de ça un peu plus tard. Enfin pas trop tard non plus, Katerina n’allait pas prendre une semaine pour venir. La brune se demandait bien ce que son amie pouvait fabriquer aux Philippines d’ailleurs, il faudrait qu’elle le lui demande.

La balade l’avait apaisé, malgré la course poursuite avec le dragon, elle ne ressentait plus le besoin de se plonger dans la magie nuit et jour. Maintenant qu’elle avait tout avoué à Niva, ils avaient un plan. Elle aviserait la suite une fois qu’elle aura eu l’avis de Kate, qu’ils attendaient tous les deux avec appréhension. Rosaria n’était pas sûre de ce que ça allait donner, mais elle préférait éviter de se donner de faux espoirs.

Ce matin, il n'y avait qu’elle et Allie dans l’appartement, Niva étant allé faire les courses pour remplir leur frigo. Au lieu d’étudier encore un grimoire, Rosaria faisait un peu de peinture pour se détendre. Au moins elle évitait de s’inventer milles scénarios sur ce que Kate lui dirait, et ce qu’il se passerait si elle ignorait tout de ce rituel. Allie grignotait le morceau de saumon qu’elle lui avait donné, et ne daigna pas relever la tête quand la sonnette de l’appartement retentit. Rosaria posa son pinceau, méfiante. La dernière fois, c’était J qui s’était invitée. Devrait-elle prendre le fusil au cas où ?

Rosaria se dirigea vers la porte et décida de regarder à travers l'œil de Judas, pour voir de qui il s’agissait. Personne de dangereux finalement, juste leur propriétaire casse pieds qui n’arrêtait pas de coller Niva. Avec un soupir, elle ouvrit la porte. Peut-être qu’elle était venue réparer cette fichue fenêtre qui ne fermait pas?

Ada Mortensen eut l'air déçue de la voir ouvrir la porte, et Rosaria leva les yeux au ciel en le constatant. Juste ciel, si elle courait après Niva jusqu’à chez eux maintenant..

« On a déjà payé les factures.
-Joshua est là ? Je dois le voir. »

La brune haussa un sourcil, sans comprendre. Elle n’aimait pas la propriétaire, mais là cette dernière agissait vraiment bizarrement, et ce n’était pas ses griefs personnels qui affectaient son jugement. Elle avait l’air d’une ado avant son premier rencard, et Rosaria avait une mauvaise impression dessus.

« Non. Tu ne vas pas commencer à venir le déranger jusque chez lui quand même ? »

Ils allaient partir de toute manière, mais ça l’énervait quand même. Ada la dévisagea, l'air profondément surprise. La voilà qui jouait les innocentes en plus, ce qu’elle pouvait avoir l’air stupide.

« Qu’est-ce que tu veux dire, le déranger ? On ne se voit pratiquement jamais à cause de son travail, il est sûrement impatient de me revoir. »

Ok, elle était folle, c’était officiel. Qu’est-ce qu’elle pensait ? Qu’ils étaient un couple ?! Niva lui avait à peine parlé ! Et n’a-t-elle pas compris qu'ils avaient pris cet appartement en tant que couple ? C’était leur couverture en arrivant ! Une couverture plus si couverture que ça mais quand même.

« Je sais pas ce que tu as bu, mais Ni- Joshua est mon petit ami, pas le tiens, alors arrête de le coller. »

Ada fronça les sourcils, le visage déformé par l’incompréhension. Parfait, qu’elle reste dedans. Rosaria refermait la porte quand la blonde poussa dessus de toutes ses forces pour l’empêcher de la fermer.

« Tu es en train de dire qu’il me trompe ?! Tu mens, tu es juste jalouse ! Joshua ne ferait jamais ça, il m’aime. »

Elle ne s’attendait pas à ce qu’elle se mette à crier comme ça, et relâcha sa prise sur la porte sous la surprise. Ada entra dans l’appartement, semblant dorénavant furieuse. Elle pointa un index menaçant dans sa direction.

« C’est toi qui essayes toujours de l’éloigner de moi ! Je ne bouges pas d’ici jusqu’au retour de Joshua, je vais tout lui dire. »

Elle fonça dans la cuisine, telle une tornade, la laissant scotchée par ce qu’il venait de se passer. La proprio venait vraiment de s’imposer chez eux ?! Bordel..
Rosaria la suivit dans la cuisine, et la saisit par le bras. Ils n’avaient pas besoin de perdre du temps avec son histoire insensée.

« Ca suffit, tu sors de chez nous, tout de sui-
-Pourquoi tu cherches toujours à nous éloigner ?! »

Elle avait esquissé un rapide mouvement pour se saisir d’un couteau et l'abattre sur son bras pour se libérer de son emprise. Rosaria l'enleva juste à temps, sentant la lame lui effleurer un peu la paume de la main. Avec un cri, la blonde essaya de l’atteindre une deuxième fois, puis une troisième.

La sorcière esquiva sans trop de difficulté, plus surprise qu’autre chose, mais ses réflexes étaient toujours éveillés heureusement. À sa troisième tentative, elle la saisit par le bras qui tenait le couteau, et la projeta violemment au sol, faisant voler le couteau loin d'elle. Sans réfléchir, Rosaria lui croisa les bras dans le dos pour l’immobiliser, à califourchon sur elle. Seulement là, elle s’autorisa à respirer de nouveau.

Elle ne s’était pas retrouvée dans un combat avec une arme blanche depuis un moment. Ada tentait de se dégager tant bien que mal, avant de brusquement fondre en larmes en voyant que ça ne marchait pas. Rosaria eut envie de s'arracher les cheveux quand la blonde commença à hurler pour de l’aide. Elle ne bougea pas d'un millimètre cependant, se doutant que Niva allait arriver d’une seconde à l’autre.

Crazy Woman [Rosa]

Ecrit le Ven 16 Aoû - 20:51
Nivahriin
Nivahriin
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Date d'inscription : 16/08/2019
Le retour à la maison fut plus qu’apprécié. C’était une vraie libération de rentrer dans notre appartement, après notre virée aérienne et loin de ce putain de dragon qui avait tenté de nous tuer. Ha ! En espérant que la morsure le tue à petit feu. Bien sûr, je devais quelques explications à Rosa. Mais la haine que ressentait les dragons envers les wyvernes me restait inconnue, peut-être était-ce une forme de racisme… ou alors ils se sentaient inférieurs, ces connards. Les attaques envers ma race étaient une chose connue de tous, je m’étais déjà fait courser par une de ces bestioles étant plus jeune. Putains de dragons. Ce que je pouvais les haïr.

C’est sur cette pensée que j’entrais dans le magasin pas très loin de l’appartement. D’ailleurs, en parlant de ce trou à rats, je m’étais mis à chercher un endroit plus luxueux. Quelque chose où on pouvait vivre sereinement et fermer ces maudites fenêtres, en fait. Au départ, j’avais cherché de grands appartements. Puis, étant un peu parano ces derniers temps, j’avais finalement changé d’avis. Louer un manoir me semblait plus correct, c’était immense et peut-être que ça allait donner l’impression à Rosa d’être moins isolée. Tandis que je songeais encore à quel domicile prendre, mes doigts s’arrêtèrent sur un article qui devait intéresser mon italienne préférée. Des pinceaux de peinture. Un hobby qu’elle avait, mais la pratique s’était faite plus rare à force d’étudier.

Après maintes réflexions, j’attrapais le pinceau et vint le mettre dans le petit sac. Je payais le tout et au moment où les mots « au revoir » allaient être prononcés, je fronçais les sourcils, m’arrêtant dans mon geste. Qu’est-ce que je ressentais ? C’était étrange. C’était comme la fois où j’avais senti Rosa en danger. Le lien me suppliait d’accourir vers l’appartement, ma respiration, sans le vouloir, s’était accélérée.

Rosa était en danger.

Merde.

Cette fois-ci, je ne fis pas tomber les courses. Je courais aussi vite que possible, la panique me stressant. La montre sur mon poignet bipait de plus en plus fort. Allez, il restait que deux petites minutes ! Mes pas m’amenèrent vers l’appartement. Essoufflé, je m’y dirigeais rapidement et tout mon corps se figea au moment d’entrer. Des cris. Des cris effroyables. Qu’est-ce qui se passait, bon sang ? Mon cœur ne parvenait pas à se calmer.

Le sac glissa doucement de mes doigts, jusqu’à tomber sur le sol. Devant moi, il y avait une scène des plus… étonnantes. Je mis du temps à réagir, essayant de comprendre la scène qui se déroulait devant moi. Par terre, il y avait Rosa, en califourchon sur le dos de la… propriétaire ?! Celle-ci hurlait comme un démon, se débattant comme elle le pouvait. Je clignais plusieurs fois des yeux avant d’enfin agir. Si Rosa était en danger, c’est que cette folle l’avait cherché. J’étais perdu. Depuis quand Rosa savait se battre ? Elle tenait Mortensen sous son poids comme si c’était qu’un insecte, comme si elle avait fait ça toute sa vie. Je revins d’entre les morts en voyant des gouttes de sang perler sur la peau de Rosa.

– Qu’est-ce qui- oh putain, tu saignes !

Je m’étais approché de Rosa pour voir son poignet ensanglanté. La panique en moi ne cessait d’escalader, de me faire peur. C’était du sang. Rosa saignait, merde. Le couteau était plus loin et alors, je compris. Cette connasse avait attaqué MA protégée. Elle allait le payer. Je fermais la porte, attrapais mon pistolet de mon holster et vint le pointer sur la blonde qui tentait de se retourner vers moi en criant mon faux nom. Pétasse.

– Les bandages sont dans le petit sac, dis-je à Rosa. Je m’occupe de cette conne.
– Conne, mais… on s’aime, Josh ! Hein, qu’on s’aime ?! Hier soir tu me l’as dit ! Tu me trompes avec… avec elle !

Hier soir, j’étais avec Rosa dans les airs. Au moins, on savait tous que c’était une folle à lier.

– Ta gueule, vociférais-je en donnant un coup de pied dans les cotes de la proprio, qui émettait un cri de douleur.

Mon côté chien de garde prenait le dessus et je m’en foutais un peu de faire mal à cette connasse. Elle s’en était prise à la personne que je chérissais le plus et je ne voulais pas la perdre. La voir ensanglantée me mortifiait, j’agissais sans réfléchir. Je voulais aller à ses côtés pour l’aider, mais en même temps je voulais me venger.

Agresser une femme timbrée ou aider celle que… j’aimais.

Dur choix. Mais je préférais casser la gueule de la connasse, d’abord.

Crazy Woman [Rosa]

Ecrit le Ven 16 Aoû - 20:51
Nivahriin
Nivahriin
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Date d'inscription : 16/08/2019
Ada se débattait comme un beau diable, heureusement que son professeur de combat avait été un vampire, Rosaria n’avait aucun problème à la garder immobilisée, si ce n’est la légère douleur sur sa main, que le couteau avait effleuré. Assez pour la faire saigner.

Les hurlements de la propriétaire commençaient à lui casser les oreilles, elle allait finir par alerter les voisins, et à fortiori les flics. Au moment où Rosaria s’apprêtait à contacter Niva par télépathie, ce dernier arriva dans la cuisine. La propriétaire le remarqua aussi, et semblait soulagée, lui demandant immédiatement de l’aide. La brune jeta un regard curieux à Niva. Pourquoi restait-il planté là ?

« Niva ? »

Ce dernier sortit finalement de sa transe, le regard planté sur sa main ensanglantée. Elle ignorait si c’était sa voix ou ce détail qui l’avait poussé à réagir, mais il avait l’air paniqué. Il s’était vite approché d’elle pour constater les dégâts.

« Ça va, c’est juste une égratignure, je suis sûre que je peux encore faire un don de sang à l’hôpital. »

La cicatrice sur son bras témoignait qu’elle avait vécu pire. Niva partit fermer la porte d’entrée, ce qui n’était pas une mauvaise idée, et quand il revint dans la cuisine, il avait son pistolet à la main et le pointa sur Ada. Cette dernière recommençait à paniquer en le constatant, mais continuait de s’accrocher à son délire malgré tout.

Rosaria se redressa en lâchant la blonde avec précaution, elle avait au moins l’intelligence de rester au sol. La brune se dirigea vers le sac que Niva avait ramené et s’agenouilla devant pour le fouiller, jusqu’à mettre la main sur les bandages. Pas de désinfectant en revanche mais elle devrait pouvoir en trouver dans leur salle de bain. Elle jeta un coup d’œil à ce qu’il se passait de l’autre côté de la cuisine, après avoir entendu Ada crier. Apparemment Niva l’avait frappé.

« Évites de trop l’amocher, les voisins ont sûrement appelé la police. »

Et elle n’avait pas vraiment envie qu’il passe plus de temps qu’il ne le faut au poste de police, même si son Agence ne le laisserait probablement pas être inculpé pour coups et blessures. Rosaria se rendit dans la salle de bain et entreprit de désinfecter sa blessure puis de la bander comme il faut. Elle enchaînait les cicatrices en ce moment.
La sorcière revint dans la cuisine, où Ada continuait de tenir un discours invraisemblable. Rosaria s’approcha de Niva, passant un bras autour du sien.

« Je crois qu’on fait bien de déménager, elle a besoin d’être internée en psychiatrie pas d’être la propriétaire d’un immeuble. »

Crazy Woman [Rosa]

Ecrit le Ven 16 Aoû - 20:51
Nivahriin
Nivahriin
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Ce fut la voix de Rosa qui me sortit de mes pensées incompréhensibles. Je n’arrêtais pas de fixer la main ensanglantée de ma protégée et le lien ne se calmait pas. Celle qui était en danger était Ada, pourtant. Pourquoi j’étais toujours aussi paniqué ? Peut-être parce que voir du sang s’écouler de sa peau me fait rappeler le jour où elle a disparu, avant de revenir toute étrange.

Rosa tenta de me rassurer.

– C’est à cause d’elle, maugréais-je en regardant la blonde se débattre et crier.

La porte fermée, il était temps de s’occuper de cette connasse. Déjà la faire taire, même si la police devait être en chemin. J’indiquais les bandages et demanda à ma protégée de se soigner, soit je l’aidais à le faire, soit je tenais cette idiote en joue – même si Rosa pouvait très certainement faire les deux sans trop de problèmes. Bien trop occupé à me venger de la blonde, je n’avais pas vu l’italienne partir dans la salle de bain. Une fois la main bandée, j’avais déjà donné un coup de pied dans les cotes de la proprio dans la foulée, trop enragé pour réfléchir correctement.

Rosa me demanda de pas trop l’amocher. Effectivement, les flics allaient nous poser problèmes s’ils voyaient qu’on l’agressait. De toute manière, s’ils comptaient nous arrêter, ils allaient devoir nous passer sur le corps – même si j’en revenais toujours pas que Rosa ait pu la maîtriser si facilement.

– Ouais. On va les attendre sagement.

Je rangeais mon flingue, relevais brusquement la blonde avant de la pousser dans le canapé. Elle tentait de se relever, mais je lui montrais mon arme. C’était une folle, mais pas au point de se tuer. Elle continuait son discours, sans que j’écoute vraiment, avant de sentir le bras de Rosa passer autour du mien. Maintenant, j’étais réellement rassuré. Voir Rosa près de moi et sauve me permettait de souffler un peu. Bien sûr, Mortensen insulta Rosa. Je lui lançais un regard noir avant d’écouter ma protégée.

– Déménager ? Josh, pourquoi tu ne veux pas rester près de moi, tu avais dit qu’on allait se marier et-
– Tu as raison, dis-je à l’encontre de Rosa, en ignorant Ada. La police verra qu’elle t’a agressé et les voisins penseront probablement que c’est toi qui as crié.

Ah, en parlant des flics, on entendait les sirènes au loin. La proprio, dans son monde, ne semblait pas comprendre qu’ils venaient pour elle et avait un sourire aux lèvres, comme si elle tentait de provoquer Rosa. Quelques minutes plus tard, on toqua à la porte. L’un des policiers demanda si tout allait bien, en norvégien. Mes petites bases en la langue me permirent de comprendre, mais pas de répondre. Alors je répondais en anglais :

– Pas vraiment, répondis-je en prenant un air faussement paniqué. Cette femme a agressé ma petite-amie, je crois qu’elle a un problème mental.

Ada haussa la tête, croyant probablement qu’on parlait de Rosa. Après quelques explications de ma part, les policiers se dirigèrent vers la proprio qui s’alarmait, criant de nouveau. Bon, au moins ils allaient comprendre que c’était vraiment une folle. L’un d’eux demanda si Rosa avait besoin d’aller à l’hôpital ou d’un suivi psychologique. Je me tournais vers elle, si je répondais à sa place, ça allait être bizarre.

Crazy Woman [Rosa]

Ecrit le Ven 16 Aoû - 21:53
Rosaria Cavaletti
Rosaria Cavaletti
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Crazy woman
Niva semblait paralysé, et n’avait pas dis un mot, se contentant de fixer sa main d’un air absent. Rosaria l’appela, pour essayer de le ramener à la raison et il eut l’air de se reprendre, bien que très paniqué devant sa main ensanglantée. Si elle n’était pas occupée à maintenir Ada au sol, elle aurait été attendrie, mais là, l’adrénaline était encore trop présente.

« Ouais.. J’ai pas été assez rapide pour l’esquiver, Giovanni doit être en train de se retourner dans sa tombe à l’heure actuelle. »

Elle se mordit la lèvre, regrettant immédiatement sa remarque. Elle ne s’en était pas vraiment remise, et ce n’était pas la situation pour penser à lui.
Niva lança une remarque acerbe en regardant la propriétaire, qui continuait de se débattre. Le wyverne partit fermer la porte avant de revenir, son arme pointé sur la blonde. Avec précaution, Rosaria la lâcha et récupéra le sac pour prendre les bandages. C’était peut-être une mauvaise idée de laisser Niva seul avec elle, vu à quel point il semblait énervé, mais bon, elle ne se souciait pas vraiment de son sort, cette timbrée l’avait attaquée. Et Niva était assez intelligent pour savoir qu’il ne fallait pas la tuer.

Au pire elle l’entendrait à travers les murs, ils étaient loin d’être épais. Elle leur jeta un dernier coup d’œil, et vit Niva lui donner un coup de pied, et elle s’approcha pour lui dire de ne pas l’amocher. Enfin, pas trop.
Elle se rendit ensuite dans la salle de bain pour se soigner. Quand elle revint, Ada se trouvait sur le canapé, et Niva avait toujours son arme braqué sur elle. Elle vint passer son bras autour du sien pour lui signaler sa présence, et aussi pour rappeler à la blondasse que ce n’était pas elle sa petite amie. Sans doute par provocation, elle évoqua le fait qu’ils comptaient déménager. Évidemment, Ava protesta et Rosaria eut le plaisir de voir Niva l'ignorer.

« Tu plaisantes, j’ai encore assez de dignité pour pas hurler comme ça. »

Les sirènes de la police se faisaient entendre à présent, et on ne tarda pas à frapper à leur porte. Ada lui souriait, comme si elle ne comprenait pas qu’ils venaient pour elle. Niva fut celui qui ouvrit la porte, expliquant la situation. Il s’était amélioré en norvégien dis donc ! Rosaria s’éloigna quand les policiers approchèrent, pour leur laisser l’espace nécessaire. Ada commença immédiatement à se débattre en comprenant qu’ils n’arrêtaient mais elle fût embarquée de force. Niva et Rosa durent les suivre au commissariat pour déposer leur témoignage, heureusement leur histoire était bien plus crédible que celle d’Adam et ils furent relâchés assez rapidement.

De retour à l’appartement, Rosaria soupira en retirant ses chaussures et donna une claque à Niva derrière sa tête.

« Non mais tu pourrais te tenir ! Est-ce que je te colle un timbré aux fesses moi ? Pourtant je suis loin d’être oubliable. »

Un sourire se dessina sur ses lèvres.

« Faudrait peut-être paraître un peu plus comme un couple au lieu de se contenter du papier officiel, histoire qu’on se retrouve pas dans ce genre de situations de nouveau. »

Est-ce qu’elle faisait des sous-entendus pas du tout subtils ? C’était le but. Puis cette Ada l’avait énervé, penser pouvoir se marier avec Niva pffff. Bon, ils ne sont pas réellement en couple, mais c’est pas ce genre de détails qui comptent. Et puis, ne pas se précipiter n’était pas une si mauvaise chose en soi, étant donné la situation.. Roh, de qui elle se moquait ? Au diable la précipitation ! Elle emmerde la prudence !
Là tout de suite, elle aimait l’idée de reprendre les jeux de séductions qu’ils ont pu avoir par le passé, elle avait envie de les recommencer, comme avant. Peut-être qu’elle avait besoin de se sentir rassurée, peut-être.


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Crazy Woman [Rosa]

Ecrit le Ven 16 Aoû - 22:28
Nivahriin
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Pas assez rapide à l’esquiver ? Je me retournais vers elle, choqué par ses paroles. C’était donc Giovanni qui l’avait entraîné ? Qu’est-ce qu’elle avait d’autre, comme talent caché ? D’un côté, Rosa avait tendance à trop provoquer et maintenant que j’y pensais, c’était normal qu’elle sache se défendre. Dans un tel monde… j’en oubliais même de répondre, me focalisant sur cette Ada. Une vraie connasse. Si je le pouvais, je l’aurais tuée. Après tout, si j’assassinais facilement des politiciens voulant la paix dans le monde, je pouvais m’occuper du cas d’une fille qui s’en était prise à Rosa.

Soignée, Rosa revint vers moi et glissa son bras autour du mien, tout en observant Mortensen qui criait et scandait de recevoir des explications. J’aimais tellement cette sensation, la retrouver près de moi et en forme me rendait presque ému. J’étais fier de Rosa. La remarque de cette dernière me fit ricaner, elle était réellement redevenue celle que je connaissais.

– Excusez-moi, votre Majesté, répondis-je avec un sourire en coin.

La police était arrivée et je cachais rapidement mon arme dans un coin. J’expliquais la situation aux flics, usant de mon talent en comédie (qui n’était pourtant pas si acéré). Fort heureusement, j’étais avec Rosa dans une voiture et l’autre folle dans une autre. Le trajet se fit dans le silence, on devait garder un air penaud. Au commissariat, vint l’interrogatoire. Bien entendu, une Rosa ensanglantée face à une proprio hurlant des propos pas très cohérents, les policiers préfèrent notre version. Enfin débarrassés de cette affaire bien trop bizarre, on était retournés dans l’appartement.

Soudain, je sentis une claque sur l’arrière de mon crâne, je me retournais brusquement vers Rosa.

– Hé !

Je l’écoutais et fis une moue.

– Ça se trouve Christian va vouloir faire pareil… parce que t’es loin d’être oubliable, justement.

Est-ce que je venais de draguer ? Oui, je venais de draguer.

Et… elle venait de faire pareil, nous conseillant d’agir comme un vrai couple. L’idée me plaisait et à vrai dire, dans ma tête je me voyais déjà avec elle. C’était étrange, mais plus j’y pensais, plus mes… sentiments se précisaient. Alors, je m’approchais avec un sourire pareil que le sien.

– Tu veux dire… comme ça ?

Je penchais la tête et déposais mes lèvres sur les siennes, avant d’agripper doucement sa hanche pour la rapprocher de moi. Mon autre main vint caresser sa joue et comme la dernière fois, je ne bloquais plus. Le baiser était long, savoureux, il me faisait vibrer et je ne voulais pas la quitter. Lorsque je reculais, malgré moi, mon cœur battait à tout rompre.


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Crazy Woman [Rosa]

Ecrit le Sam 17 Aoû - 18:43
Rosaria Cavaletti
Rosaria Cavaletti
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A peine revenus de leur balade, les voilà à devoir se rendre au poste de police, tout ça parce qu’une timbrée l’avait attaqué. Les policiers avaient intérêts à les laisser repartir rapidement, elle n’était pas d’humeur à passer sa journée en salle d’interrogatoire. Au moins, elle était avec Niva pour le trajet. Rosaria retint un soupir et posa sa tête contre l’épaule de Niva le temps du trajet. L’interrogatoire se passa plutôt vite, après vérification qu’ils avaient pris leur logement en tant que couple, et ils purent rentrer chez eux.
Elle retira ses chaussures et en profita pour donner une tape sur la tête de Niva. Il n’y avait vraiment que lui pour se mettre dans ce genre de situation ! Ils avaient autant la poisse l’un que l’autre, à ce rythme ils attendraient presque que le ciel leur tombe sur la tête. Elle sourit en coin à ses paroles.

« Bonne réponse. »

Et alors qu’elle le regardait, ça lui était venu à l’esprit. Peut-être était-ce le fait qu’une femme s’était imaginé avec lui, mais, là, elle songeait juste qu’elle ne voulait pas que qui que ce soit vienne s’immiscer entre eux. A Milan, elle avait toujours pensé que rien ne pourrait jamais se concrétiser entre eux, à cause des projets que sa famille avait pour elle. Et quand elle s’en était libérée, par la force des choses, elle était trop mal en point pour que Niva ne veuille concrétiser quoi que ce soit. A présent.. elle ne voulait plus perdre de temps. Sans ne se l’être jamais dit de vive voix, leurs sentiments étaient limpides. La situation était loin d’être réglée, il y avait encore sa famille, cet étrange rituel.. mais tout ça lui semblait brusquement futiles. Elle voulait juste être avec lui.

Sans le dire clairement, elle reprenait, comme depuis quelques temps, sa manière de parler habituelle, malicieuse avec une pointe de séduction. Son cœur s’emballa en voyant Niva s’approcher, c’était la troisième fois mais il battait toujours aussi fort. Elle entoura timidement sa nuque de ses bras et se laissa emporter par le baiser, ne voulant pas qu’il s’arrête. Elle ne se réveillait pas d’un cauchemar, elle ne pleurait pas à l’idée d’une balade, pour une fois, elle était parfaitement bien.
Rosaria se sentit légèrement rougir quand Niva s’écarta, son regard ancré dans le sien. Elle esquissa un sourire et déposa un baiser sur sa joue.

« Oui.. comme ça. »

Sans réfléchir, elle l’embrassa de nouveau, l’une de ses mains caressant doucement ses cheveux. Cela semblait juste.. naturel. Elle avait l’impression que tous ses problèmes disparaissaient, qu’il n’y avait qu’eux deux au monde. Et honnêtement, cette pensée était salvatrice. Rosaria éloigna doucement son visage du sien, reprenant sa respiration.


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Crazy Woman [Rosa]

Ecrit le Dim 18 Aoû - 12:20
Nivahriin
Nivahriin
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D’un côté, je n’arrivais pas trop à croire que nos trois uniques baisers s’étaient déroulés dans cet appartement miteux. Et en même temps, ce n’est pas comme si on avait le choix… entre la famille de Rosa qui était derrière son dos et qui attendait probablement le bon moment pour agir, la découverte de secrets enfouis (le putain de rituel, l’adoption), on avait pas trop le temps de se dire « ah tiens, ça te dirait qu’on s’embrasse sous cet arbre de cerisier ? ». D’ailleurs, c’était mieux comme ça. Je préférais qu’un baiser vienne naturellement, plutôt que de réfléchir à un endroit parfait pour ça.

Ses bras autour de ma nuque, mon lien me permettait de savoir que Rosa était… timide. Pour l’instant, je ne fis pas tellement attention à ça et je plongeais, pour un baiser qui n’était cette fois pas accompagné de pleurs ou de désespoir. J’aimais tellement cette sensation. L’avoir contre moi, loin des soucis. J’avais presque l’impression que le temps s’arrêtait lorsqu’on s’embrassait, et c’était un bon signe. Lorsqu’on reculait, je vis ma sorcière préférée (j’en avais pas d’autre, en fait) déposer un baiser sur ma joue. Et… étrangement, ça me fit rougir. Je n’étais pas habitué à cet acte de tendresse, j’avais beau être un don juan – par le passé, je n’avais qu’eu des conquêtes qui voulaient que ce soit sauvage.

– J’aime bien, ricanais-je doucement.

Puis, ce fut à son tour de m’embrasser et bien sûr, je la laissais faire, content de reprendre. Un frisson parcourut mon corps quand je sentais sa main traverser mes cheveux, c’était agréable, putain. Mon autre main vint glisser sur sa hanche, comme la dernière fois. Mes doigts effleuraient sa peau, jouant sous son t-shirt. Évidemment, je ne pus qu’observer Rosa avec une moue lorsqu’elle s’éloigna. C’est vrai, j’avais oublié. Rosa aimait les jeux de séduction. Mais je ne voulais pas m’arrêter là, je n’avais pas envie. J’avais peur que ce soit notre dernier moment, tout était possible…

Alors je l’embrassais encore, et le baiser était plus fougueux. Sans le remarquer, on s’avançait vers un mur où Rosa fut plaquée. Je relevais sa cuisse de ma main, et tout en continuant d’échanger nos lèvres je la guidais doucement vers le lit. Mon cœur battait vite et fort, j’étais pris de frissons.

– Tu te rends compte que tu embrasses comme une déesse ? dis-je entre deux souffles.

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Crazy Woman [Rosa]

Ecrit le Lun 19 Aoû - 18:36
Rosaria Cavaletti
Rosaria Cavaletti
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Crazy woman
Rosaria se sentit presque stupide d’être gênée quand Niva s’approcha, alors qu’elle avait agit si malicieusement quelques secondes plus tôt. Elle n’avait quasi pas d’expérience en relation, que ce soit romantique ou juste physique, elle était juste douée pour faire penser le contraire -merci aux séries. Mais les baisers qu’elle avait échangé avec Niva jusque là s’étaient fait naturellement, elle s’était sentie bien moins anxieuse qu’elle l’aurait prédit. Au final, il s’agissait des meilleurs souvenirs qu’elle avait à Oslo. Là où elle avait vraiment eu le sentiment d’être exactement où elle devrait être, avec la bonne personne. Un sentiment qu’elle avait encore à ce moment, tandis qu’elle passait timidement ses bras autour de sa nuque, et qu’elle n’avait eu qu’en sa compagnie. Malgré les conditions de leurs deux premiers baisers, elle s’était réellement sentie bien, et c’était toujours le cas à présent. Rosaria se sentit légèrement rougir quand il recula avant qu’un petit sourire n’apparaisse sur son visage, était-ce idiot de se sentir heureuse pour un simple baiser ? Elle lui embrassa tendrement la joue, et fût surprise de le voir rougir. Elle rapprocha son visage du sien avec un sourire taquin.

« Si on m’avait dit que je te verrai rougir un jour, je n’y aurais pas cru. »

Elle rit un peu avant de s’approcher davantage, voulant de nouveau l’embrasser. Et c’est ce qu’elle fit sans hésiter, caressant doucement ses cheveux en même temps. Comme lors de leur premier baiser, elle sentit la main de Niva passer sous son haut pour caresser sa hanche, la faisant frissonner.   Elle écarta lentement ses lèvres des siennes, le cœur battant à tout rompre, et eut un sourire en coin en voyant la moue de Niva. Elle n’avait pas l’intention de cesser le baiser plus longtemps que de raison, mais son expression lui donnait envie de le faire patienter encore un peu.

Quelques secondes s’écoulèrent, puis Niva rompit de nouveau la distance qui les séparait pour un nouveau baiser, plus fougueux que les précédents. Ses mains agrippèrent le col de son t-shirt pour le rapprocher d’elle alors qu’il la faisait reculer, Rosaria ne prêtait pas attention à où ils se dirigeaient, jusqu’à ce qu’elle ne se retrouve dos au mur. La main de Niva descendit lascivement sur sa cuisse, la faisant rougir, bien que cela ne dura qu’un court, trop court à son goût, moment, avant qu’il ne les dirige vers le lit. Elle encadra son visage entre ses mains, profitant du baiser puis laissa échapper un gloussement à la remarque de Niva. Entrelaçant délicatement leurs doigts, elle vint s’asseoir sur le lit en l’entraînant à faire de même. Elle déposa quelques baisers sur son cou, puis lui répondit.

« Il faut bien que je sois à la hauteur de mon titre. »

Sans un mot de plus, elle l’embrassa de nouveau, et bientôt le seul bruit audible dans leur chambre furent leurs souffles entrelacés entre chaque baiser.

***

Rosaria reprit son souffle, le cœur tambourinant encore dans sa poitrine. Se reposant sagement contre le torse nu de Niva, elle traçait des lignes imaginaires sur son épaule du bout des doigts. Elle ignorait depuis combien de temps ils étaient dans leur chambre, mais elle voulait que ce moment ne s’achève jamais. Elle se sentait si bien à ses côtés.

« Je me demande bien pourquoi on a attendu aussi longtemps.. Il aura fallu qu’on ait un clan de sorciers aux trousses pour se jeter à l’eau. »

Elle sourit en coin, presque amusée de la situation si elle n’était pas si catastrophique dans le fond.


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Crazy Woman [Rosa]

Ecrit le Mar 20 Aoû - 15:17
Nivahriin
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C’était plutôt les autres qui rougissaient, pas moi. Mais cet acte de tendresse m’avait attendri, je n’avais pas pu empêcher mes joues de se teinter de rose. C’est pour ça que ma protégée l’avait vite remarqué, le « grand » Nivahriin, timide ? Ha, c’était réellement une première ! Face à son rire, je fis de même avant de recevoir ses lèvres contre le miennes, encore une fois. C’était addictif, j’en voulais plus. Je la voulais contre moi, près de moi. Je la voulais entière et rien qu’à moi. Comme pour notre premier baiser qui s’était mal passé, ma main glissa automatiquement vers sa hanche, se faufilant sous son t-shirt. Ses frissons me firent de l’effet, j’aimais savoir que je faisais du bien… non, j’aimais savoir que je LUI faisais du bien. Ce n’était pas n’importe qui, c’était mon italienne préférée.

Je reculais, pour reprendre ma respiration. Ce que c’était difficile de me séparer de ses lèvres… alors, je plongeais une nouvelle fois, pour un baiser plus fougueux. Entre deux souffles, j’eus un sourire en coin en la voyant attraper mon col. Je n’étais pas le seul tigre, Rosa me faisait aussi comprendre qu’elle voulait plus. Tout en s’embrassant, nos corps se mouvaient dans l’appartement, ne sachant pas vraiment où aller. Je la plaquais un instant contre le mur, remontant sa cuisse vers moi. Ses mains autour de mon visage, son petit rire me fit rater un battement de cœur. Ce fut au tour de Rosa de me guider, elle me tira vers le lit et sa remarque me fit doucement ricaner.

– J’ai envie de voir ça.

J’attrapais ses lèvres et les secondes suivantes furent les meilleures de ma vie. Nos corps unis, ce que je ressentais pour Rosa se confirmait.

[…]

Essoufflé, je me reposais sur le lit. Je vins poser ma main sur sa hanche lorsqu’elle se posa sur moi, et me fit encore frissonner, malgré toutes les sensations qu’elle avait pu me procurer tout à l’heure. C’était… incroyable. Je me sentais si idiot d’avoir bloqué la dernière fois, on aurait pu vivre ce moment il y a bien longtemps. J’écoutais ma protégée et ricanais.

– C’est vrai. J’ai cru que cet appartement miteux allait nous procurer de mauvais souvenirs, mais finalement il recèle ce que je vais chérir le plus.

… Je n’en revenais pas d’avoir dit une si belle phrase. Si ce que je disais était ponctué de « putain » et de « merde », ce que je venais de déclarer paraissait presque poétique en comparaison. Je ne devenais pas niais, loin de là, mais j’étais tellement au Paradis que je devais être influencé.

– Maintenant que j’y pense, on fait bien de prendre un manoir. Avec Katerina dans un appartement, on aurait pas pu faire ça.

Je la serrais doucement contre moi, je le savais que ces moments-là seraient de courte durée. J’espérais simplement en finir de tous ces problèmes…


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Crazy Woman [Rosa]

Ecrit le Jeu 22 Aoû - 14:41
Rosaria Cavaletti
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Rosaria reposait doucement sa tête contre le torse de Niva, traçant des lignes imaginaires sur son épaule, presque rêveuse. Elle avait quelque peu perdu la notion du temps depuis qu’ils étaient entrés dans la chambre, au milieu des baisers échangés. Leurs hauts les avaient rapidement quittés, la timidité qu’elle ressentait surmontée par le désir bien qu’ils ne soient pas allés si loin au final. La main de Niva rejoignit sa hanche une nouvelle fois, la faisant rougir malgré tout, elle doutait s’y habituer un jour. C’était tellement.. nouveau, et elle regrettait de n’avoir rien tenté à Milan. Il avait fallu qu’ils deviennent de vrais fugitifs avec toute une puissante famille de sorciers à leurs trousses, pour qu’ils ne se décident à agir, à enfin franchir le pas au lieu de se contenter de non-dits.

Elle en fit la remarque à Niva, à moitié amusée. Quelques mois plus tôt, elle aurait été incapable de tourner leur situation à la dérision, mais depuis quelques temps, elle trouvait ça rassurant d’agir comme avant. Au début, elle avait eu l’impression de mettre un masque, que cela sonnait faux.
Elle releva les yeux vers Niva, légèrement surprise par ses paroles, étonnamment douces par rapport à ses paroles habituelles. Un grand sourire éclaire son visage, flattée et heureuse une fois la surprise passée.

« Moi aussi. Au début, j’ai bien cru que je n’allais jamais être heureuse de nouveau.. C’est étrange de parler comme je le faisais à Milan, mais agir comme si tous les problèmes du monde ne pouvaient pas m’atteindre, ça me donne l’impression que c’est vraiment le cas. C’est rassurant en un sens. »

Elle haussa un sourcil amusé au commentaire de Niva sur leur choix de déménager, tout en se calant davantage contre lui.

« Je pense que si elle devait dormir sur le canapé, elle serait immédiatement partie louer une chambre dans un hôtel. »

Rosaria esquissa un sourire en lui disant ça, caressant doucement sa joue. Les moments qu’elle passait à ses côtés lui donnaient vraiment du courage, elle espérait qu’ils auraient l’occasion d’en avoir pleins d’autres une fois qu’elle n’aurait plus à craindre d’être retrouvée par sa famille.


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Ecrit le Ven 23 Aoû - 16:30
Nivahriin
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Loin des problèmes, nous étions toujours sur le lit. Si nous n’étions allés plus loin, ce n’était pas parce que j’avais encore bloqué. C’était plutôt parce que nous suivions notre instinct, je ne voulais pas non plus que Rosa se sente forcée. Si elle désirait en rester là, ça m’allait. C’était assez étrange d’ailleurs, mon lien essayait de m’expliquer quelque chose à son propos, quelque chose de nouveau, mais je ne comprenais pas. C’était clairement en lien avec la timidité que ressentait Rosa au début, ça m’avait assez étonné. Mais je préférais ne pas me creuser la tête plus que ça, c’était un moment rien qu’à nous, pas une situation où je devais réfléchir intensément.

Je pensais en avoir fini avec tous les frissons, mais ce n’était pas le cas. D’autres s’ensuivirent lorsque le doigt de ma protégée fit des cercles imaginaires sur ma peau, qui était encore demandeuse de contact. Ma main se serra plus contre elle pour la rapprocher de moi, tandis que je parvins à la flatter grâce à mes mots qui, il fallait l’avouer, étaient poétiques comparé aux vulgarités que je pouvais dire en une journée. J’étais content de lui faire cet effet-là, moi qui pensais qu’elle allait se moquer comme par le passé. C’était même agréable, en fait. Ce fut à son tour de faire quelques révélations. Je fis un doux sourire, c’est vrai que Rosa reprenait le poil de la bête et redevenait la sorcière malicieuse que je connaissais.

– Ça me rassure aussi de te voir à nouveau comme ça. Je…

Je me tus, cherchant les bons mots.

– Je sais que je n’ai pas été toujours là pour toi et je le regrette encore. J’avais peur d’aggraver les choses avec ce que je disais ou faisais, mais finalement tu as remonté la pente. Je suis fier de toi, Rosa.

Ce n’est pas que je n’osais rien ajouter de plus, mais je préférais en rester là. Pour moi, expliquer ce que je ressentais avec les mots était difficile, surtout après avoir agi comme un connard, parfois. Je ne parvenais pas à retirer cette culpabilité, le fait qu’elle s’est fait attaquée était ma faute. Si j’avais pris un manoir dès le début, rien de tout cela ne serait arrivé. Je n’étais pas un si bon gardien que ça. Je changeais de sujet en parlant du déménagement et la remarque de Rosa me fit doucement ricaner.

– C’est vrai, cet appart tout entier est trop miteux pour n’importe qui.

Je me tus une nouvelle fois et sa caresse sur ma joue me fit rater un battement de cœur. C’était si agréable, si… addictif. J’aimais tous ces petits gestes de tendresse. De ma main, j’attrapais doucement la sienne avant de plonger encore une fois vers ses lèvres pour un dernier baiser. Puis, je reculais et avec un sourire, je m’exclamais :

– Ton amie n’est pas supposée venir aujourd’hui ? On devrait peut-être se lever… même si j’en ai aucune envie.



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Crazy Woman [Rosa]

Ecrit le Lun 26 Aoû - 18:36
Rosaria Cavaletti
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Rosaria sourit tendrement en écoutant Niva. Elle savait qu'exprimer ses émotions n’était pas son fort, il était plus un homme d’action qu’un homme de mots. Qu’il fasse cet effort pour elle lui faisait plaisir.

« C’est pas grave Niva. Je sais que tu as fais de ton mieux. »

La situation avait été difficile, pour elle comme pour lui. Ils avaient géré ça de la manière qu’ils pensaient la meilleure, ça n’avait pas été parfait, mais au final, ils avaient réussi à s’en sortir. C’était le plus important.

Niva lui fit remarquer que prendre un manoir était une bonne idée, étant donné la future venue de Kate. Ça en plus de la proprio timbrée. La liste d’arguments en faveur d’un déménagement ne cessait de s’agrandir.

« Allie doit être la seule à en être satisfaite. Je me demande où elle est passée d’ailleurs, les hurlements d’Ada ont dû la faire déguerpir. »

Elle reviendrait sans doute plus tard, comme toujours. La brune lui sourit et vint caresser doucement sa joue, appréciant ce petit moment rien qu’à eux. Ça lui avait manqué. Niva attrapa sa main, qu'elle serra tendrement dans la sienne avant de fermer les yeux en le voyant s’approcher pour l’embrasser. Il recula lentement son visage ensuite, l'interrogeant sur la venue de Kate.

A vrai dire, elle n’avait pas envie de quitter le lit elle non plus. Elle n’était pas certaine du moment de l’arrivée de Kate, mais être prêts au cas où était sans doute ce qu’il fallait faire. Ce qu’elle pouvait maudire la prévoyance. Rosaria soupira, dépitée.

« J’imagine que tu as raison. Il faut bien se trouver un nouvel endroit ou vivre de toute façon, ça ne va pas se faire tout seul. »

Avec réticence, la sorcière quitta le lit et enfila son haut, abandonné au sol un peu plus tôt. La détente était finie.

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