NIVA
La situation était chaotique. Ouais, c’était bien le mot. Le chemin du retour se fit dans un silence de mort, au fur et à mesure qu’on s’approchait de l’appartement, une nouvelle vague d’anxiété s’infusait en moi. Tandis que le van prenait des virages un peu trop dangereusement, je réfléchissais à toute vitesse. Pourquoi est-ce que je ne ressentais pas de danger ? Le lien aurait dû me lancer un signal d’alerte, mais là… rien. Absolument rien. J’avais essayé de communiquer avec Rosa par télépathie, car le lien nous le permettait, et je n’y arrivais juste pas.
J’avais embarqué Mateo avec moi dans cette « aventure », un coup de main n'était pas de refus et son odorat était bien plus aiguisé que le mien. Une aide précieuse pour retrouver Rosa. Je me tournais vers lui tandis qu’il commençait à garer la camionnette.
– Je ne pensais pas que tu allais rencontrer Rosa d’aussitôt. Et… comme ça.
En sortant de l’automobile, le débit de mes pensées s’accéléra. Et si le lien s’affaiblissait ? Et si… je ne pouvais plus ressentir le danger autour de Rosa ? Ça allait être un problème, c’était un moyen très pratique pour savoir si elle était en sécurité. Frustré de ne pas en savoir plus, je fis signe à Mateo de sortir son pistolet. J’avais déjà mon Beretta en main, bien calé afin de ne pas attirer les regards curieux. Le quartier était bien vide, cependant.
On s’approcha de l’appartement quand soudain une vision m’arrêta brusquement. Je posais ma main sur le torse de Mateo, l’arrêtant.
– Le sol… commençais-je sans continuer.
Des traces noires très étranges. Elles formaient un chemin menant vers notre domicile. Visqueuses, je faisais attention à ne pas marcher dedans, suivant la route. Ça s’arrêtait dans… notre salon. La porte de l’appartement était grand ouvert. Je me retournais une nouvelle fois vers Mateo. Maintenant, il fallait être silencieux, ce qui n’était pas le cas de mon cœur qui était sur le point d’exploser. J’avais l’impression que tout le voisinage pouvait l’entendre.
A l'intérieur, l'odeur de sang s'infiltra directement dans mes narines. J'entrais, accompagné de Mateo, puis me mis à vérifier chaque pièce. Lorsque je voulus emprunter le couloir menant jusqu'à la chambre, du rouge s'étalait sur les murs. Ça ne m'aidait pas à me calmer, et le fusil dans ma main se mit à trembloter. Une fois dans la chambre, je vis la source du sang. Il y en avait sur le sol. Quelqu'un l'avait attaqué, c'était certain. Il fallait la retrouver, et celui qui l'avait attaqué. Je bouillonnais de l'intérieur, j'allais faire la fête au coupable.
Je me retournais vers mon ancien partenaire.
– Qu’est-ce qu’on fait ? réussis-je à demander, paniqué et furieux.
La situation était chaotique. Ouais, c’était bien le mot. Le chemin du retour se fit dans un silence de mort, au fur et à mesure qu’on s’approchait de l’appartement, une nouvelle vague d’anxiété s’infusait en moi. Tandis que le van prenait des virages un peu trop dangereusement, je réfléchissais à toute vitesse. Pourquoi est-ce que je ne ressentais pas de danger ? Le lien aurait dû me lancer un signal d’alerte, mais là… rien. Absolument rien. J’avais essayé de communiquer avec Rosa par télépathie, car le lien nous le permettait, et je n’y arrivais juste pas.
J’avais embarqué Mateo avec moi dans cette « aventure », un coup de main n'était pas de refus et son odorat était bien plus aiguisé que le mien. Une aide précieuse pour retrouver Rosa. Je me tournais vers lui tandis qu’il commençait à garer la camionnette.
– Je ne pensais pas que tu allais rencontrer Rosa d’aussitôt. Et… comme ça.
En sortant de l’automobile, le débit de mes pensées s’accéléra. Et si le lien s’affaiblissait ? Et si… je ne pouvais plus ressentir le danger autour de Rosa ? Ça allait être un problème, c’était un moyen très pratique pour savoir si elle était en sécurité. Frustré de ne pas en savoir plus, je fis signe à Mateo de sortir son pistolet. J’avais déjà mon Beretta en main, bien calé afin de ne pas attirer les regards curieux. Le quartier était bien vide, cependant.
On s’approcha de l’appartement quand soudain une vision m’arrêta brusquement. Je posais ma main sur le torse de Mateo, l’arrêtant.
– Le sol… commençais-je sans continuer.
Des traces noires très étranges. Elles formaient un chemin menant vers notre domicile. Visqueuses, je faisais attention à ne pas marcher dedans, suivant la route. Ça s’arrêtait dans… notre salon. La porte de l’appartement était grand ouvert. Je me retournais une nouvelle fois vers Mateo. Maintenant, il fallait être silencieux, ce qui n’était pas le cas de mon cœur qui était sur le point d’exploser. J’avais l’impression que tout le voisinage pouvait l’entendre.
A l'intérieur, l'odeur de sang s'infiltra directement dans mes narines. J'entrais, accompagné de Mateo, puis me mis à vérifier chaque pièce. Lorsque je voulus emprunter le couloir menant jusqu'à la chambre, du rouge s'étalait sur les murs. Ça ne m'aidait pas à me calmer, et le fusil dans ma main se mit à trembloter. Une fois dans la chambre, je vis la source du sang. Il y en avait sur le sol. Quelqu'un l'avait attaqué, c'était certain. Il fallait la retrouver, et celui qui l'avait attaqué. Je bouillonnais de l'intérieur, j'allais faire la fête au coupable.
Je me retournais vers mon ancien partenaire.
– Qu’est-ce qu’on fait ? réussis-je à demander, paniqué et furieux.